Pissenlit officinal
Elements d'identification
Irrégulier(Denté, ...) [?]
Non
Fleurs isolées et/ou grosse fleur [?]
Plus de cinq
Oui
En rosette [?]
Complexe [?]
Noms français
Dent de lion, Salade de taupe, Chicorée, Pisse-au-lit.
Description détaillée
feuille
Les feuilles sont toutes basilaires, disposées en rosette. Elles se rétrécissent à la base, et sont plus ou moins profondément découpées sur leur longueur. Les segments pennés sont de forme triangulaire.
La feuille peut être plus ou moins glabre, c'est à dire sans poils.
tige
La tige florale est creuse avec du latex blanc qui coule au niveau de la coupe.
fleur
La fleur est jaune, et les pétales ressemblent à une multitude de petites languettes. Quand la fleur fane et se transforme en graine, des centaines de petits parachutes s'envolent au vent. Cela permet de disséminer les graines de pissenlit au fil des courants d'air.
odeur
Odeur herbacée
Distribution géographique Milieux
Le pissenlit colonise un bon nombre de milieux du parc urbain aux alpages. Pour se faire il s'est décliné en bon nombre de sous-espèces.
Données autécologiques
C'est une espèce héliophile qui pousse en plein soleil.
Utilisation
Médecine (propriétés)
diurétique, dépuratif sanguin, action sur la vésicule biliaire.
Cuisine
Les jeunes feuilles peuvent se manger en salade. Ainsi que les fleurs cela permet de décorer les plats. Très consommé autrefois lors des périodes de disette.
Très riche en vitamines et en sels minéraux qui fortifient l'organisme fatigué.
Les racines torréfiées donnent une boisson identique à de la chicorée.
Peuvent aussi se consommer en soupe
Usages
Origines du nom
Le nom scientifique du genre Taraxacum vient du grec taraxis qui signifie trouble et de akonei qui signifie "guérir" allusion aux propriétés médicinales de la plante, allusion qui est renforcée par l'épithète de l'espèce officinale, "officinal", de l'officine.
Dictons annecdotes
Son nom de Pisse-au-lit lui vient d'une de ses propriétés. La consommation de Pisse-au-lit stimule l'activité rénale.
Un casse-tête pour les botanistes
On s'est aperçu assez récemment qu'il n'y avait en France aucun individu correspondant à l'espèce décrite sous le binôme Taraxacum officinale G. H. Weber qui avait été définie à partir d'échantillons nordiques. C'est pourquoi dans certaines flores récentes, on trouve le binôme Taraxacum officinale sensu auct. gall. (ce qui signifie "au sens des auteurs français") qui désigne le groupe d'espèces affines décrites sous le binôme par les botanistes français. En fait, il existe une multitude d'espèces appartenant au genre Taraxacum que seuls les spécialistes de ce genre savent distinguer. Prenant acte de l'existence de ces micro taxons (environ 1200 dans la flore française),les botanistes contemporains divisent le genre en sections, le groupe Taraxacum officinalis sensu act. gall. appartenant à la section ruderalia.
Pour un non spécialiste du genre, il est illusoire de vouloir pousser l'identification plus avant. L'intérêt étant théorique et pas du tout pratique, tous les "pissenlits" ayant les mêmes propriétés. Il faut tout de même remarquer que le terme "pissenlit" s'applique en Français à des pissenlits alpins qui n'appartiennent pas à la section ruderalia. On a donc ici un cas intéressant où la classification naturelle de la langue ne correspond pas à la classification botanique.